Réflexion

Les projet sont nombreux, les idées fleurissent, les volontés se rassemblent ce qui est très bien.

Mon habitude est d être très positif à tous les gens et les projets. Cette fois,  je ferai un petit bémol:

La cause du grand désastre écologique, la solitude, le manque d' espoir, l' accélération sont le pain de chaque jour. La cause fondamentale est le Capitalisme avec sa sacro-sainte propriété privée. Cette carotte bien connue qu' est l'argent, nous fait parfois faire n' importe quoi, on le voit dans l' énorme marketing écologique des politiques et des entreprises que n' hésitent pas à profiter de la sensibilité, de la souffrance des gens et de la planète. La propriété privée de biens concentrés à outrance par certains prive les autres de profiter de la vie.

Petite question :

Ceux qui possèdent, serez-vous capable de partager avec ceux qui ne possèdent rien ?

Voici la véritable transformation de l'humanité. Puis-je renoncer à faire comme les grands et petits capitalistes, puis-je collectivise comme les peuples amérindiens pour sauver la planète ?

J'ai rencontré un jour un Lyon, un professeur de gauche, avec des moyens financiers. Il participait beaucoup aux réunions de solidarité avec l' Amérique Latine, Beaucoup de paroles et de discours. A un moment donné il s'est demandé s'il ne faisait pas la même chose que ceux dont il dénonçait l'attitude. Il a décidé de se débarrasser d'une importante collection de valeur. Il l'a vendu. Avec cet argent, il s'est mis au service d'une brigade pour construire une école au Nicaragua. Parmi les actes exemplaires, on peut trouver la décision du président bolivien Evo Morales, de réduire de moitié son salaire et celui de ses ministres pour construire son pays et être cohérent avec ses idées. Salvador Allende, président chilien élu par le peuple, a sacrifié sa vie dans le palais présidentiel pour défendre les droits constitutionnels de la République.

Au bout d'un moment, il faut simplement trouver la solution en soi.

Nous avons tous quelque chose à apporter à notre cause.

Si le jardin existe aujourd'hui, c'est parce que chacun apporte quelque chose.

Un peu de ce que chacun possède déposé au centre du groupe. 

Pour un monde meilleur...

L'unique chose qu'on ne pourra pas se permettre:

c'est de perdre l'espoir

       José Donoso
Artiste Peintre et décorateur Chilien